Le collectif Pour Que Vivent Nos Langues, dont le Congrès permanent de la langue occitane est membre, a interrogé au début de l’année les candidats aux élections présidentielles sur les grands axes qui concernent les membres du collectif.
Il y valorise « l’inscription des langues régionales dans le code du patrimoine », le rôle à venir du récent Conseil national des langues et cultures régionales, et de façon plus générale il indique vouloir « renforcer la reconnaissance et l’efficacité de l’enseignement des langues régionales » et faciliter « leur usage et la protection du patrimoine que les langues régionales représentent ».
Le collectif a valorisé publiquement cette réponse :
« Le collectif prend acte de cette réponse qui va dans le bon sens même s'il doit constater qu'elle prend la forme d'un exposé général ne prenant que partiellement en compte les questions posées.
Il considère comme positifs les points qu'elle évoque, notamment la perspective d'une offre généralisée d'enseignement des langues régionales dans le cadre des horaires normaux. Mais il tient à indiquer qu'il se montrera très vigilant quant aux suites concrètes qui seront données aux engagements suggérés par cette réponse, dans le cas où le résultat des élections permettrait au président candidat d'être en mesure de les tenir. »
Un questionnaire déjà présent au premier tour
À quelques jours du premier tour des élections présidentielles, le collectif a souhaité porter à connaissance de ses militants, mais aussi du grand public, les positions des différents candidats. Le collectif espère que ces réponses ont pu éclairer les citoyens qui sont allés voter au premier tour.
Détails des réponses par candidat :
- Réponse de Fabien Roussel
- Réponse de Jean-Luc Mélenchon
- Réponse de Yannick Jadot
- Réponse de Jean Lassalle
- Réponse de Valérie Pécresse
- Réponse de Philippe Poutou
Voir les réponses synthétisées sur le site de Pour que Vivent nos Langues :