Lo Congrès et ELEN organisent le 8 avril prochain, au Palais du Luxembourg à Paris, une journée d'études sur les langues régionales.
A Paris, ce 28 janvier, l’année 2019 a été proclamée année internationale des langues autochtones - régionales pour la France - par l’UNESCO, suite à une décision des Nations Unies (ONU).
Or, dans le même temps, nous constatons en France :
- une régression en cours sans précédent de l’enseignement des langues et cultures dites régionales - notamment de l’occitan - avec d’un côté une réforme du lycée et du BAC qui diminue les possibilités d’apprentissage et dévalorise celles qui restent ; et de l’autre une très forte réduction des moyens dans toutes les formes d’enseignement ;
- la discussion d’un projet de loi dit « de l’école de la confiance » qui, dans sa version initiale, oubliait presque les langues régionales.
Réforme du lycée et nouvelle loi se font sans prendre en compte :
- la reconnaissance par la Constitution (article 75-1) des langues de France comme patrimoine à protéger ;
- les avancées de la loi de refondation de l’école de 2013 ;
- les conventions signées avec les régions ;
- les conventions internationales ;
- les engagements du Président de la République.
Face à cette double menace pour les langues de France, la coordination ELEN, Réseau européen pour l’égalité des langues, s’est associée avec le Congrès Permanent de la lenga occitana pour organiser une journée d’étude et de débat pour les associations et pour les élus.
Vous trouverez ci-dessous un lien vers le programme de cette journée. Ce sera Philippe Martel qui présentera « Évolution des textes et des possibilités d'enseignement des langues régionales : de l'ouverture progressive à la fermeture brutale ? ».
Nous vous demandons donc :
- de venir participer si vous le pouvez. N’oubliez pas de porter votre carte d’identité. Pour s’inscrire, il suffit de donner votre nom à V. Rivière :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - de motiver vos sénateurs et députés à participer ou à se faire représenter par leur attaché parlementaire à la journée d’étude.
- de contribuer à informer la presse sur cette journée.
En vous remerciant d’avance.
Pour le Conseil d'administration du Congrès, le Président
Gilabèrt Mercadièr