Reaccions en seguida de la sasina del Conselh constitucional contra la lei per las lengas regionalas
Réactions suite à la saisine du Conseil constitutionnel contre la loi sur les langues régionales
Coup de théâtre législatif. À la surprise générale, le Conseil constitutionnel a été saisi par 60 députés... De la majorité, le dernier jour avant promulgation de la loi par le président de la République.
Les réactions d’incompréhension, de colère et d’indignation autant du côté des porteurs de la loi que de celui des députés de tous bords politiques en faveur de la loi ne se sont pas fait attendre. En effet, la question du respect du vote majoritaire au Parlement, et donc des représentants des territoires, se pose alors que l’on ignore pourquoi le président a attendu jusqu’au dernier moment pour promulguer la loi...
Mais de plus : nombreux furent les articles de presse à parler de malaise au cœur du parti présidentiel même, de « basses manœuvres politiciennes » ou de « psychodrame dans la majorité » selon RMC et BFM TV, certains allant jusqu’à accuser Jean-Michel Blanquer d’avoir « piloté en sous-main la saisine » dit Le Parisien, selon des révélations du journal La Lettre A. Réponse unanime des institutions Initiative inédite : quatre Offices de langues régionales (l’Office public de la langue occitane, l’Office public de la langue catalane, l’Office public de la langue bretonne et l’Office public de la langue basque) ont signé un communiqué commun de réaction conjointe au recours contre la loi Molac sur les langues. Ils souhaitent ainsi « exprimer ensemble [leur] déception, [leur] incompréhension et [leur] mécontentement » en fustigeant les « obstacles et entraves nombreux et récurrents dans divers domaines ». Ils soutiennent encore que « le déploiement d’une politique publique volontariste [répond] à une demande sociale et à un consensus sociétal, politique et institutionnel ». Lire la suite |
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