Collòqui a Baiona tà har lo punt sus la situacion de la lei Molac
Colloque à Bayonne pour faire le point sur la situation de la loi Molac
Le vendredi 22 octobre dernier a eu lieu à Bayonne un colloque organisé pour Euskal Konfederazioa et Euskaltzaindia - Académie de la langue basque, en partenariat avec la mairie de Bayonne, intitulé : Loi sur la protection et la promotion du patrimoine linguistique. Quelles perspectives ?
La chaîne de télévision Kanaldude s’est chargée de retransmettre en direct toutes les tables rondes et toutes les interventions qui ont fait le tour des aspects concrets de la situation actuelle de la loi Molac. Dans un premier temps, le colloque a été inauguré par Jean René Etchegaray, maire de Bayonne et président la Communauté d'agglomération Pays Basque, Andres Urrutia, président de l'Académie de la langue basque, Antton Curutcharry, président de l'Office public de la langue basque, et Luxi Detchart, membre du conseil d'administration d'Euskal Konfederazioa. La matinée s’est achevée sur les interventions de Paul Molac lui-même, rapporteur de la loi, et d'Eneritz Zabaleta, docteur en droit, pour établir un état des lieux après la censure des deux articles en mai dernier. L’après-midi, deux tables rondes des acteurs du terrain ont détaillé plus concrètement la déclinaison de cette loi dans leur domaines respectifs, avec : - Le point de vue des élus, avec Max Brisson, sénateur, Mathieu Bergé, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine et Antton Curutcharry, président de l'Office public de la langue basque. - Le point de vue des académies de langue, avec Serge Javaloyès en représentation du Congrès permanent de la langue occitane, Visant Roue pour l'Office public de la langue bretonne, Joan Peytaví i Deixona, membre de l'Institut d'Études Catalanes et Jakes Sarraillet, académicien correspondant de l'Académie de la langue basque. La journée s’est clôturée sur les conclusions du colloque présentées par les organisateurs, avec Luxi Detchart pour Euskal Konfederazioa et Sagrario Aleman pour Euskaltzaindia. Les échanges ont été particulièrement riches et les interventions tout aussi qualitatives afin d’enrichir la réflexion autour de la transmission des langues minorisées : les éléments apportés tout le long de la journée ont le mérite de faire progresser le débat sur la loi avec des arguments de fond. Retrouver l'article sur le site |
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